Non à la déviation

Ce document présente la lutte entre 2018 et 2022 de l’association « Ensemble et Vigilants face aux inondations dans le Bouchardais » concernant le projet de déviation de L’île Bouchard/Tavant. L’association soutenue par la « Sepant » et « Parlons de demain » a finalement obtenu gain de cause avec la décision de la préfète d’Indre et Loire en juillet 2022..

En 2018, le département d’Indre et Loire décide de mettre en œuvre un projet vieux de plus de 30ans, un vrai serpent de mer. Un collectif local de résistance s’organise avec l’aide de la Sepant et de Parlons de demain. des distributions de tracts informent la population, des lettres à la préfecture développant les arguments sont envoyées, les élus écologistes du département sont invités pour leurs présenter les arguments et obtenir leur soutien. L’enquête publique pour le PLUI de la communauté de commune sera l’occasion de plusieurs interventions et annotations soulignant les contardictions avec le projet départemental.

Finalement le 13 juillet 2022 la préfère d’Indre et Loire enterre le projet donnant raison aux associations Ensemble et Vigilants face aux inondations dans le Bouchardais » la « Sepant » et « Parlons de demain« . La résistance a payé malgré le forcing des élus locaux.

Déviation Tavant-L’Île-Bouchard : la préfète enterre le projet

Avec l’abrogation de l’utilité publique de la déviation Tavant-L’Île-Bouchard en mars, la préfète enterre le projet. Attendu depuis trente ans, la déviation entre Tavant et L’Île-Bouchard ne verra pas le jour. La préfète d’Indre-et-Loire a abrogé ce 13 juillet 2022 l’arrêté d’utilité publique du projet. 

La fin d’un serpent de mer vieux de 30 ans. Ce 13 juillet 2022, la préfète d’Indre-et-Loire a pris un arrêté abrogeant l’utilité publique de la déviation Tavant-L’Île-Bouchard accordée en 2013 et prorogée en 2018.

La préfète enterre définitivement la déviation attendue par le territoire avec plusieurs raisons avancées :
– l’exposition du coût du projet (de 21 à 39 millions d’euros),
– la baisse attendue du trafic routier de 40 % d’ici vingt ans
– et enfin l’impact environnemental de la structure, avec un pont menaçant notamment la grande mulette, moule d’eau douce.

Par communiqué, Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental, « prend acte de cette abrogation de Madame la préfète qui enterre définitivement la déviation attendue par la population et le territoire. » L’élu de poursuivre : « Je regrette qu’il ait fallu si longtemps aux services de l’état pour mettre fin à ce projet lancé par le conseil général en 1994. »

Le dossier s’était accéléré ces derniers mois. Elus et habitants réclamaient à la préfète une décision dans ce projet au point mort depuis trop longtemps. Après une visite sur place, le 8 mars, la préfète annonçait sa volonté d’abroger l’utilité publique du projet.

Le Département ne dépose pas de recours

Il était possible de déposer un recours gracieux à la préfète ou hiérarchique auprès du ministère de l’Intérieur. Joint par la Nouvelle République, Jean-Gérard Paumier annonce d’ores et déjà que le Département ne déposera pas de recours « perdu d’avance. Il vaut mieux être clair, assumer cette décision et avancer. On va se mettre autour de la table avec les services de l’Etat pour voir ce qu’il est possible de faire pour améliorer les choses dans le Bouchardais. » Comme de limiter le trafic des poids-lourds en transit. 

https://parlonsdedemain.net/wp-content/uploads/2025/09/Nos-arguments-–-Non-a-la-deviation-de-L-Ile-Bouchard.pdf

https://parlonsdedemain.net/wp-content/uploads/2025/09/Bloc-notes-Arguments-022022.docx.pdf

article NR du 18 mars 2022